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Panorama des secteurs et de leurs spécificités

Dernière mise à jour : 10 sept. 2021



En 1999, Morgan Stanley Capital Investing et Standard & Poor's ont entrepris de mettre en place une taxonomie des entreprises cotées.


Ils ont ainsi donné naissance au GICS (Global Industry Classification Standards), une classification permettant de catégoriser le secteur d'activité auquel appartiendrait chaque action. Cette classification fait encore référence aujourd'hui.


Selon le GICS, il existe 11 différents secteurs d'activité que voici :

  • Energie (exclut les énergies renouvelables)

  • Matières premières

  • Industrie

  • Consommation Discrétionnaire

  • Biens de Consommation de Base

  • Santé

  • Finance

  • Technologie de l'Information

  • Services de Télécommunication

  • Fournisseurs d'énergie (inclut les énergies renouvelables)

  • Immobilier

Nous vous proposons de passer en revue ces secteurs afin de mieux en cerner les particularités.


L'énergie


Ce secteur ne s'arrête pas aux producteurs, mais comprend toutes les entreprises liées de près ou de loin à l'énergie. On en exclut les énergies renouvelables.


Cela comprend donc un exploitant de mines, mais aussi une société de transport de charbon par exemple.



Parce que ce secteur recouvre des activités très différentes, on tend à le segmenter en trois principaux sous-secteurs, selon leur place occupée dans la chaîne de valeur :

  • Les acteurs upstream (littéralement "en amont") se chargent d'explorer, extraire et/ou produire l'énergie

  • Les acteurs midstream lient upstream et downstream en assurant le transport et le stockage de l'énergie

  • Les acteurs downstream (littéralement "en aval") raffinent, commercialisent et distribuent l'énergie

Bien entendu, certaines entreprises se positionnent sur plusieurs de ces sous-segments, comme Total (EPA: FP) par exemple. Ainsi, les plus grandes compagnies pétrolières couvrent généralement les trois maillons de cette chaîne de valeur.


Si ce secteur est indispensable pour faire tourner l'économie, la crise de covid-19 a été un exemple marquant de la forte cyclicité que ce secteur peut subir.


Car l'énergie est une commodité : ce secteur ne laisse donc que peu de place à la différentiation, ramenant les prix à une confrontation permanente entre offre et demande dont les entreprises ne sont pas maîtresses.


L'industrie peut très vite se retrouver chamboulée par des tensions géopolitiques, une baisse subite de la demande comme en 2020, ou même un virage vers de nouvelles sources d'énergies plus vertes, dont le prix est amené à continuer à baisser.


La somme de ces risques a durablement affaibli la filière, qui a largement sous-performé le marché dans son ensemble ces dernières années.


Pour analyser une société dans l'Energie, il peut être judicieux d'observer ces critères :

  • Un bilan solide : beaucoup de cash et une bonne/très bonne notation financière

  • Un seuil de rentabilité relativement bas, ce qui permet à l'entreprise de mieux encaisser une baisse durable des cours que ses concurrents

  • Des revenus relativement stables, grâce notamment à des contrats de long terme à cours fixes


Les matières premières


Les entreprises de ce secteur s'occupent de l'exploration, développement et transformation des différentes matières premières, par exemple :

  • Produits chimiques

  • Matériaux de construction

  • Emballages et conteneurs

  • Métaux & exploitation minière

  • Produits issus du papier et/ou de la forêt

Là encore, il ne s'agit pas d'un secteur ayant le vent en poupe. Très sensible à la conjoncture économique, il est généralement l'un des plus touchés dès lors qu'une nouvelle crise survient.


Nos recommandations sont ici les mêmes que pour le secteur énergétique. Etant donnée la cyclicité du secteur, évitez d'y allouer une trop grande part de votre capital.


Pour ces entreprises, on regardera principalement ces critères :

  • Un bilan solide : beaucoup de cash et une bonne/très bonne notation financière

  • Une forte fragmentation des clients répartis sur différents secteurs afin de ne pas trop impacter l'activité de la société en cas d'effondrement d'un client ou d'une industrie entière

  • Des revenus relativement stables, grâce notamment à des contrats de long terme à cours fixes


L'industrie


Le secteur industriel regroupe la plupart des activités nécessitant de gros équipements. Ce secteur nécessite donc de lourds coûts fixes et dispose de marges unitaires réduites.


On retrouve ici trois principaux domaines d'activité :

  • Fabrication et distribution d'équipements

  • Divers services commerciaux et professionnels, comme des services d'installations d'équipements

  • Des services de transports tels qu'une compagnie aérienne ou ferroviaire

Beaucoup de sous-secteurs peuvent donc rentrer dans cette catégorie : de l'aéronautique au BTP, en passant par la gestion des déchets.


Tout comme les matières premières, nous vous conseillons de prêter attention aux critères suivants :

  • Un bilan solide : beaucoup de cash et une bonne/très bonne notation financière

  • Des dividendes modestes en proportion du résultat net vs. la concurrence

  • Des revenus relativement stables, grâce notamment à des contrats de long terme


La santé


Etant donnée le grand nombre de parties prenantes, le secteur de la santé est particulièrement vaste. On peut citer principalement :

  • Les laboratoires : qu'ils s'agisse de biotech ou de grands labos, leur mission est de développer des médicaments aux avancées médicales suffisamment importantes pour pouvoir négocier un prix et un accès à la population concernée qui soient maximaux.

  • Les fournisseurs de soins de santé : on retrouve ici les groupes hospitaliers, mais aussi les sociétés de services de soins à domicile par exemple.

  • Les fournisseurs d'équipements médicaux : des équipements les plus basiques comme les lits, aux plus poussés comme des neurostimulateurs

Etant donné l'importance vitale de ce secteur, la santé est probablement le plus régulé de tous, et dispose ainsi d'un fonctionnement qui le distingue. Précisions.



La phase de développement représente le nerf de la guerre. En moyenne, un médicament coûte ainsi 2.6 milliards de dollars au laboratoire et 10 ans de recherche et développement avant d'être mis sur le marché.


Le médicament doit ainsi passer une série d'essais cliniques. La grande majorité des médicaments finit par échouer à ces essais.


Lorsqu'un médicament réussit ces essais, il doit être approuvé par les autorités de santé locales. Enfin, se négocient avec les autorités le prix et l'accès à une population plus ou moins grande au médicament.


Probablement plus qu'aucun autre secteur, celui des laboratoires pharmaceutiques est donc empli d'incertitudes : il est difficile de savoir à l'avance quels médicaments vont réussir leurs essais cliniques.


Toutefois, nous pouvons toujours nous rattacher à ces quelques critères :

  • La qualité du pipeline. Le pipeline représente l'ensemble des médicaments en phase de test d'un laboratoire. Plus il sera fourni, plus la volatilité de l'action devrait être faible : un échec lors d'un essai clinique n'a pas le même effet si le laboratoire a 20 autres médicaments dans son pipeline que s'il n'y en avait qu'un seul.

  • Un bon historique de réussite d'essais : certains laboratoires parviennent plus souvent jusqu'à la commercialisation de leurs médicaments que d'autres. Ces chances de succès peuvent également varier d'une aire thérapeutique à une autre au sein d'un même laboratoire selon leurs spécialités.

  • Le potentiel de marché : beaucoup de biotech disposent d'un pipeline très réduit. Mais elles peuvent valoir la peine d'investir si le médicament qu'elles développent a un grand potentiel de marché.

Plus généralement, quid de l'attractivité de ce secteur ?

Le marché de la santé est l'un des plus attractifs, et devrait le rester pour la prochaine décennie. De plus de 8 trilliards de dollars en 2018, il devrait atteindre près de 12 trilliards en 2022.


A la fois car il est tiré par de nombreux leviers (vieillissement de la population, augmentation des maladies chroniques, accès croissant aux soins de santé dans les pays émergents), mais aussi car de nombreuses avancées majeures émergent, tant dans la recherche (via l'édition génomique par exemple) que dans la façon dont nous nous soignons, avec le développement de la télémédecine par exemple.


Ces innovations ont le potentiel d'apporter des changements positifs très significatifs sur les segments couverts. Toutefois, il convient de ne pas mettre tous les acteurs du secteur dans le même sac : certains sous-segments devraient bien plus profiter de cette croissance que d'autres.


Les services financiers


Si les banques représentent une grosse partie du secteur, elles sont loin d'être seules :

  • Les banques, bien sûr. Il convient de faire la distinction entre banques commerciales ou retail auprès desquelles on loge ses comptes ou contracte un prêt (exemple: La Banque Postale), des banques d'investissement qui conseillent principalement des entreprises sur leurs investissements (exemple : Rothschild en France). Les banques exerçant les deux activités sont dites universelles (exemples : BNP Paribas (EPA: BNP) ou Société Générale (EPA: GLE)).

  • L'assurance, qui recouvre à la fois les assureurs, mais aussi les mutuelles ou encore les courtiers

  • Les fintechs, qui exploitent la technologie pour proposer leurs services tels que Mastercard ou Square

  • Autres : tous les acteurs ne faisant pas partie de ces trois catégories : on peut citer les agences de notations comme S&P's, ou les plateformes de trading comme Robinhood.

Le secteur financier est considéré comme assez cyclique. Lorsqu'une crise survient, les banques doivent faire face à une vague de défauts qui peuvent lourdement impacter leurs fonds propres.



Les banques et assurances en particulier ne doivent pas être étudiées de la même manière que les autres secteurs. De par leur fonctionnement spécifique, leur attractivité repose sur d'autres métriques tels que :

  • La marge d'intérêts nette (banques) : différence entre le taux d'intérêt auquel la banque prête, et celui auquel elle emprunte

  • La marge d'investissement (assurances) : lorsque les assurances perçoivent les cotisations des assurés, elles en profitent pour les investir avant d'avoir à les verser en cas de sinistre. La marge d'investissement est la rentabilité tirée de ces sommes investies, qui représente généralement une grosse partie des bénéfices des assureurs

  • Rentabilité des actifs : Résultat net / total des actifs. Permet de mesurer la capacité de la banque à tirer au maximum parti de ses actifs pour croître.

  • Rentabilité des capitaux propres : Même principe, mais en se focalisant sur les capitaux propres (actifs - dettes).


La consommation discrétionnaire


On range derrière ce terme tous les biens de consommations n'étant pas considérés comme absolument nécessaires au sens strict : ces dépenses que l'on se permet d'accroître lorsqu'on a de l'épargne devant soi, et que l'on coupe lorsqu'une crise survient.


Ce secteur est particulièrement vaste. Cela va de l'automobile à l'habillement en passant par les loisirs et la restauration.


Logiquement, ce secteur est particulièrement cyclique. La consommation discrétionnaire est en effet l'un des premiers postes de dépenses dans lesquels les particuliers coupent en cas de problème dans leurs finances.


La crise du covid-19 a mis en relief de manière particulièrement forte cette cyclicité, avec des commerces non-essentiels fermés à rebours des activités liées à des biens de première nécessité.


Il n'empêche, ce secteur tend à surperformer le marché, porté par l'émergence d'une classe moyenne dans les pays en développement.


On retiendra comme critères pour ce secteur :

  • Un bilan solide : beaucoup de cash et une bonne/très bonne notation financière

  • Des dividendes modestes en proportion du résultat net vs. la concurrence

  • Une forte image de marque, permettant de rassembler une communauté autour d'un/des produits et ainsi de perdurer dans le temps


Les biens de consommation de base


Viennent s'intégrer ici tous les biens de consommation peu sensibles au contexte économique. Ce secteur représente à lui seul environ 70% du PIB d'un pays (!)


Il représente tous les biens que les gens tendent à consommer quoiqu'il arrive, et dont les prix varient peu. On y trouve l'alimentation bien sûr, mais aussi le tabac ou encore l'alcool (les hommes en particulier tendent à augmenter leur consommation d'alcool en période de crise)


En cela, les biens de consommation de base se distinguent fortement de la consommation discrétionnaire. Ils assurent aux investisseurs une résilience bien plus forte, du fait d'une consommation qui reste à peu près stable quelle que soit la situation économique.



Parce que ces entreprises savent résister aux crises, elles sont souvent particulièrement bien établies. L'exemple le plus marquant peut être Coca-Cola (NYSE: KO) : il semble peu probable qu'une crise puisse faire tanguer l'une des marques les plus connues au monde dans ce secteur.


Si vous cherchez avant tout des entreprises avec l'objectif qu'elles seront toujours présentes dans 30 ans, ce secteur est donc probablement le mieux désigné.


Pour cette raison, ces sociétés tendent bien souvent à verser des dividendes à leurs actionnaires, et en font donc un investissement de choix pour les personnes désireuses de stabilité.


Etant donnée sa pondération dans la consommation mondiale, ce secteur tend à suivre le marché. Une bonne société dans ce secteur affichera un dividende solide, des revenus stables, et un fort rempart concurrentiel, qui provient souvent de sa réputation (Coca-Cola par exemple).


La technologie de l'information


La tech peut être divisée en deux principaux sous-segments, aux propriétés distinctes :

  • L'industrie hardware développe et produit du matériel tangible : ordinateurs, processeurs, câbles...On peut citer HP (NYSE: HPQ) pour ses ordinateurs, ou Nvidia (NASDAQ: NVDA) pour ses cartes graphiques.

  • L'industrie software développe et produit logiciels et autres applications (intangible donc) qui vont fonctionner de pair avec le hardware : Microsoft (NASDAQ: MSFT) avec Windows en est un exemple.

Inutile de préciser que la tech tend à largement surperformer le marché. La raison est triple :

  • La scalabilité : étant donnés les faibles coûts variables de la plupart des entreprises du secteur, en particulier dans le software, il est très facile pour les entreprises tech d'accroître leur taille. Chaque revenu incrémental accroît ainsi bien plus la marge de l'entreprise qu'une entreprise de fauteuils par exemple, pour laquelle un nouveau fauteuil doit être à chaque fois produit.

  • Le fort niveau innovation : la plupart des grandes avancées de ces 20 dernières années sont de près ou de loin technologiques, ce qui fait sens au regard de la faible maturité du secteur, relativement récent par rapport aux autres secteurs cités.

  • La récurrence : la tech, et en particulier l'industrie software est en pleine transition d'un modèle d'achat unique à un modèle de souscription. Ce nouveau paradigme nommé SaaS (Software as a Service, littéralement "logiciel utilisé comme service") apporte une grande résilience aux entreprises qui s'y emploient, en leur permettant de diminuer leurs efforts commerciaux, augmenter leur taux de rétention et leurs marges. On peut citer comme exemple populaire Netflix (NASDAQ: NFLX).

Pourtant, nombreuses sont les entreprises tech à ne pas être rentables, me direz-vous. Il convient de distinguer ici les entreprises matures, bien établies sur leur marché et bien souvent rentables, des nouvelles sociétés en pleine accélération, souvent déficitaires.


Les premières peuvent être analysées de manière assez similaire à celles d'autres secteurs. Nous ne sommes pas adeptes des ratios dans l'ensemble (ils ne représentent pas un indicateur fiable pour déterminer la performance boursière d'une action), mais pouvons citer par exemple le P/E ratio, soit Price/Earnings, littéralement "capitalisation/bénéfices".


Mais qu'en est-il dans le cas d'entreprises non rentables ? Le P/E ne peut logiquement pas être employé, puisque l'entreprise ne fait pas de bénéfices, On s'attache alors plutôt au chiffre d'affaires réalisé, le P/S ratio : Price to Sales, littéralement capitalisation/chiffre d'affaires.


Quant à savoir s'il est raisonnable ou non d'investir dans des sociétés non rentables, nous pensons que cela ne doit pas être un obstacle si l'entreprise est capable de démontrer trimestre après trimestre qu'elle est sur le chemin de la rentabilité.


Ne pas être rentable pour ces sociétés n'est pas forcément un mauvais signe : leur principal objectif n'est pas d'être rentables à court terme, mais d'enregistrer un maximum de nouveaux clients (dont la rétention est généralement forte), afin de les verrouiller et prévenir l'arrivée de nouveaux concurrents.


Ainsi, l'entreprise est obligée d'investir massivement dans ses efforts commerciaux pour accroître rapidement sa base de clients, d'où une rentabilité souvent médiocre.


On regardera, pour le software en particulier, des critères tels que :

  • Le Dollar Based Net Retention Rate, autrement dit combien les clients existants ont dépensé en plus ou en moins par rapport à l'année précédente. Par exemple, un DBNRR de 110% indique que chaque client existant aura dépensé en moyenne 10% de plus que l'an dernier, et démontre à la fois la fidélité et la qualité du produit pour les clients.

  • La croissance des revenus est capitale pour ces entreprises en plein décollage.

  • Des marges élevées, et dont la croissance est plus rapide que celle des revenus montre que l'entreprise est capable de diluer ses coûts fixes à mesure qu'elle augmente son échelle.


Les services de communication


Les services de communication regroupent deux sous-segments :

  • Les sociétés de télécommunication fournissent et entretiennent les infrastructures qui diffusent les communications

  • Les sociétés de systèmes informatiques (SI) traitent les communications pour permettre de connecter les individus entre eux

Logiquement, ces deux sous-segments présentent des caractéristiques radicalement différentes : Facebook n'est pas Vodafone, qui n'est lui-même pas Ericsson. Il convient donc d'analyser chaque entreprise de ce secteur en la comparant à des pairs du même sous-segment.


Ce secteur dispose également de métriques qui lui sont propres. En voici un florilège :

  • Le revenu moyen par utilisateur dans la mesure où les revenus ne proviennent pas toujours directement de l'utilisateur

  • Le taux d'attrition, qui mesure le % d'utilisateurs désinscrits sur une période donnée

  • La croissance des souscriptions, qui permet de tester la capacité de l'entreprise à maintenir sa force commerciale opérationnelle et à s'assurer que son produit/service n'est pas en train d'être dépassé par la concurrence

  • Selon la nature de l'activité et notamment si l'entreprise n'est pas encore rentable, le P/S ratio (Price to Sales, capitalisation/CA) peut être une alternative judicieuse au P/E.

Malgré une volatilité qui peut s'avérer élevée sur une action, le secteur dans son ensemble croît de manière assez stable depuis plusieurs décennies.



Les récentes avancées technologiques ainsi que la pandémie de covid-19 ont catalysé ce secteur vers la vidéo et la data. Les efforts de ces acteurs se focalisent particulièrement sur les clients professionnels, moins sensibles au prix et dont le marché est nettement moins fragmenté que celui des particuliers.


Il est intéressant de noter que les télécommunications regroupent à la fois des actions de croissance par exemple Zoom Video Communications (NASDAQ: ZM), comme des poids lourds aux structures de coûts beaucoup plus lourdes, qui tendent de par leur stabilité à générer des dividendes.


Les services aux collectivités


Les services aux collectivités, autrement dit les fournisseurs d'énergie couvrent plus ou moins toutes les factures que vous devez payer chaque fin de mois, à savoir :

  • Electricité

  • Gaz naturel

  • Eau

La plupart des plus gros acteurs (Engie (EPA: ENGI), EDF (EPA: EDF) par exemple) sont sortis de leur cœur de métier historique pour s'ouvrir à plusieurs de ces industries.


Les fournisseurs d'énergie bénéficient d'une certaine résilience aux cycles économiques. Les particuliers comme les professionnels ont généralement toujours besoin de leurs services, quelque soit leur niveau d'activité.


De plus, leurs prix sont généralement régulés par les pouvoirs publics. A défaut, ils sont souvent fixés contractuellement avec les clients.


Malgré une croissance généralement inférieure au marché, cette stabilité permet aux fournisseurs d'énergie de verser des dividendes assez élevés : plus de 5% pour Engie, ou 4% pour EDF par exemple. Ils constituent donc un bon placement pour les investisseurs désireux de diminuer la volatilité de leur portefeuille avec une source de revenus stables.


Là encore, une bonne note de crédit, des dividendes stables/croissants ainsi que des revenus stables sont les principaux indicateurs d'une société en bonne santé dans ce secteur.


L'immobilier


Le secteur immobilier comprend deux principaux types d'investissements :

  • Développement et gestion de nouveaux projets immobiliers

  • Les sociétés d'investissement immobilier cotées (SIIC), qui permettent à leurs actionnaires d'investir dans l'immobilier tout en en déléguant les opérations, simplement en achetant une action.

Ce secteur tend à sous-performer le marché sur le long terme.


Le problème d'investir dans l'immobilier via des actions est que vous ne profitez pas du principal intérêt de l'investissement immobilier : l'effet de levier.


Ainsi, nous pensons que si vous souhaitez investir dans la pierre, il est préférable de le faire via des investissements pour lesquels il est possible de s'endetter : l'investissement en direct, ou la SCPI par exemple.

 

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Hamza Triqui

Hamza est rédacteur et analyste pour bigfish. Ancien banquier d'affaires chez Lincoln International, Hamza dispose d'une connaissance hors pair du secteur des services financiers.

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