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Photo du rédacteurBaptiste Martin

Mais au fait... d'où vient le terme "bear market" ?


Cette semaine, nous allons creuser un terme que tous les acteurs financiers ont à la bouche en ce moment : "bear market". Qu'est-ce que cela signifie vraiment ? Quelle différence avec un "bull market" ? Mais surtout, surtout : qu'est-ce que ces animaux peuvent bien avoir à faire dans cette histoire ?!


Commençons par une rapide définition :

  • Bull market (littéralement, "marché du taureau") : les prix montent.

  • Bear market (littéralement, "marché de l'ours") : les prix baissent.

De combien doit être la hausse/baisse pour que l'on parle de bull/bear market ?


En général, une augmentation ou une diminution de 20% ou plus par rapport au dernier sommet ou creux significatif. Dans le cas présent par exemple, nous sommes bel et bien en plein bear market.


Si ces termes sont principalement employés pour désigner les marchés dans leur ensemble, ils peuvent également s'appliquer à des actions individuelles ou à d'autres actifs.



Mais pourquoi un tel cirque animalier ?


Il existe tout une flopée de théories à ce sujet. La plus répandue d'entre elles est qu'il s'agit de leur façon d'attaquer : les taureaux encornent leurs ennemis en les levant vers le haut, tandis que les ours adoptent un mouvement allant du haut vers le bas avec leurs griffes.


Une autre théorie remonte à un proverbe tout aussi populaire dans la langue de Shakespeare que dans celle de Molière : "il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué". Au 18ᵉ siècle, lorsqu'une personne vendait un objet qu'elle ne possédait pas encore dans l'espoir de pouvoir l'acheter plus tard à un prix inférieur, on la qualifiait de "vendeur de peau d'ours".


Cette expression a ensuite été rendue populaire en 1720, après l'éclatement de la bulle spéculative de la South Sea Company, une grande société britannique de commerce naval. Même Isaac Newton y aurait perdu l'équivalent de 40m£ actuels, en tenant compte de l'inflation depuis.


« Scène de la bulle spéculative de la South Sea Company, dans le style de Hogarth » - Edward Matthew Ward

Pour la petite histoire, on qualifie parfois cette bulle comme la toute première crise financière mondialisée, et la toute première pyramide de Ponzi de l'histoire.


Quant au "bull", le terme serait apparu bien plus tard. Pour se divertir, il aurait été de coutume à l'époque d'organiser des combats entre taureaux et ours ; la confrontation serait restée. Pour notre part, on sait lequel on préfère...

 

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Baptiste Martin

Baptiste est rédacteur chez bigfish investing. Spécialiste de la modélisation financière, Baptiste scrute chaque mois les comptes de centaines d'entreprises pour n'en garder que la crème de la crème.

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